Saint Valentin et White day

Quand on regarde un calendrier français au 14 mars, à part fêter la Sainte Mathilde, finalement c’est un jour comme un autre. Mais à l’autre bout du monde, plus précisément sur l’archipel japonais, cette date est bien particulière et ce depuis les années 60.

Mais pour comprendre le « White Day », il faut revenir un mois avant, le 14 février. Et là tout s’éclaire. Chez les petits consommateurs occidentaux que nous sommes, cette date fait bien écho, à la limite du conditionnement : la Saint Valentin, le chocolat et les preuves d’amour… Un moment que les amoureux connaissent bien ! Certains s’empresseront de crier leur rage sur le Capitalisme et le Marketing, mais oublions ce genre de débat et laissons le Cupidon nippon faire son œuvre.
Un chocolatier « Mary’s Chocolate » dans les années 50 reprend la fête occidentale et lance le concept : « Le seul jour où une femme peut déclarer sa flamme à l'homme qu'elle aime en lui offrant du chocolat ». Les mœurs japonais voulaient que l’expression des sentiments amoureux entre les femmes et les hommes se fassent très discrètement. Les femmes se prennent au jeu et profitent de cette initiative pour enfin ouvrir leur cœur sans jugement. Le succès est là et le 14 février devient le rendez-vous incontournable de l’amour.


Depuis, les femmes offrent des chocolats aux hommes sous deux formes. Le « Giri-Choko » est un chocolat de remerciement, de salutation réservé à leur entourage. Un geste typique d’obligation sociale comme il en existe beaucoup dans les us japonais. Il est courant de voir des femmes acheter 20 à 30 boites de chocolats à elle-seule pour leurs supérieurs, leurs collègues de travail ou simplement camarades de classe.





Le second chocolat, le « Honmei-Choko » est le chocolat de l’amour véritable. Souvent fait maison, les femmes prêtent une attention toute particulière à ce présent, l’objet même de leur déclaration d’amour.